mercredi 20 mai 2015

Rêveries stellaires infinies...

Toute chose a un commencement. Toute chose a une fin.

Le commencement de toute chose est tellement lointain que nous ne pouvons le contempler.
La fin de toute chose est tellement lente à venir que nous mourrons tous avant son arrivée.

Le commencement de toute chose est un point, une singularité temporelle et spatiale. Un endroit de l'Univers tellement abstrait qu'il est impossible de le décrire autrement que par des termes et équations mathématiques. Un point de densité infinie où temps et espace naissent.

La fin de toute chose a lieu au cœur d'un trou noir, une autre singularité spatio-temporelle. Un endroit de l'Univers tellement abstrait que là encore, les théories relativistes et quantiques n'arrivent pas à s'unir pour le décrire. Un point de densité infinie où temps et espace se détruisent.

Le commencement et la fin se ressemblent, l'un par son origine, l'autre part son terminus.
Quels obscurs secrets physiques cachent ces singularités spatio-temporelles ? Dieu ? Diable ? Néant ? Absolu ?


Ou peut-être n'est-ce là que simplement le secret de toute création. Ce qui fait que le commencement commence et que la fin termine toute chose.
Cette limite entre passé et avenir que chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde nous ne faisons que dépasser sans jamais l'attraper, tel un drôle de Néant... Si le secret de la création se trouvait être le présent ? Une limite figée et en éternel mouvement...
Et si cet Univers n'était qu'une limite permanente entre commencement et fin ?
Sommes-nous, comme certains physiciens le pensent, une miette de mie dans une tranche de pain éternelle et immuable, une miette dans un pain d'Univers, qui selon la coupe se révèle être plus ou moins passé et plus ou moins à venir ?


Oui, peut-être cela est-il une masturbation intellectuelle vaine... Peut-être cela est-il une perte de temps...


Une chose est certaine : au commencement de l'Humanité, les étoiles furent certainement notre premier sujet de fascination. C'est en perdant notre temps à contempler les étoiles que nous sommes arrivés à assouvir une part de notre soif de questions existentielles... Si aujourd'hui Internet et les ordinateurs existent, c'est parce qu'un jour, un olibrius a regardé les étoiles et cherché autre chose que l'aspect immédiatement visible des choses. Si aujourd'hui les philosophes, les herméneutes, les écrivains, les scientifiques continuent de rêver, c'est qu'un jour, un hurluberlu a perdu du temps en se laissant aller à la contemplation des étoiles.

 Il n'existe pas de merveille plus incroyable que celle qui est sous notre nez depuis toujours.
Cette merveille brille la nuit en de multiples joyaux blancs.

Les étoiles nous appellent à l'aventure et à la rêverie. Écoutez-les...

2 commentaires:

  1. Trente secondes de temps de pause, par une nuit moins éclairée que d'habitude, une nuit où la Lune restait discrète, une nuit sans nuages ni autant de pollution lumineuse que d'habitude.

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