Fumée foisonnante, fumeroles fétides, flamme flamboyante et cendres grises...
C'est tout un bout d'enfer au goût de paradis qui s'offre à celui qui cède à la tentation de la fumée de tabac.
D'un naturel peu enclin à la curiosité gustative, je n'ai jamais été tenté de fumer la moindre cigarette, le moindre cigare, ni le moindre joint de cannabis.
Peut-être aurais-je dû... Sûrement m'en suis-je mieux porté ainsi.
Braises rougeoyantes, cendres arides, grises et fumée fétide...
Pourtant il y a de la poésie dans la consommation par le feu. Cette poésie destructrice qui fascine autant le pyromane que l'honnête amateur de feux de cheminées sagement domestiqués.
Il ne s'agit cependant que d'air. Du simple air porté à incandescence, et rien d'autre. Sa couleur habituellement rouge ou jaune vire au bleu à la base d'une bougie ou d'une allumette, et certains éléments chimiques peuvent faire verdir la flamme du briquet, tel une poudre de cheminette si chère à J.K. Rowling.
Fraîcheur frissonnante, fariboles entre amis et funeste fin d'un fond de verre...
Dans la froideur nocturne, la moindre braise de cigare paraît comme éclabousser d'écarlate les alentours, se voyant à des dizaines de mètres. Il est vrai que la cigarette et le cigare ont un charme inégalable dans leur façon de brûler. Sans doute aussi est-ce la perception hollywoodienne qui nous a été imposée à force.
Banales beuveries, bitures ? Balivernes. Beaux bavardages bidonnant autour d'une bière.
De même, l'alcool et moi ne sommes que de simples connaissances qui nous rendons poliment visite de temps à autres, pour les grandes occasions. Peut-être aurais-je dû me payer au moins une cuite dans ma vie, mais... Sans doute ai-je mieux fait ainsi.
Chamailleries avec un chat chapardeur, chipotages et chaleur humaine...
C'est tout un mystère que le comportement de mon chat envers mes amis. Tantôt intimidé, tantôt agressif. On dirait presque qu'il ressent leurs ondes de mâles alpha qui irradient dans chacun de leurs comportements. Des concentrés de testostérone et de virilité. Ce qui n'est pas toujours pour me mettre à l'aise...
Superbes silences, soudaines insinuations du sommeil dans la soirée...
Ces moments où la soirée se finit et où la fatigue commence à nous endormir les uns après les autres sont mes préférés. La rêverie n'en est que meilleure et plus puissante à l'odeur. Comme un parfum capiteux qui envoûte les sens jusqu'à ne plus reconnaître son chez soi, empreint d'un calme sourd...
Je dormirais bien, moi. Demain j'ai mon train à 11h.
Le chef a parlé. Demain est un autre jour, même si demain s'étend déjà sous nos pieds. Puisse la nuit être porteuse de nouvelles rêveries, plus profondes et précoces que les précédentes. Le sommeil est le premier pourvoyeur de pensées, après tout...
À présent, place au monde où l'incohérence est la plus cohérente, où le haut et le bas se confondent, où Icare triomphe, où se construisent de somptueux palaces enchantés toujours changeants.
Après la rêverie éveillée...
Place... Au sommeil !
Il n'y a pas de testostérone dans notre relation avec ton chat,
RépondreSupprimerC'est juste un putain d'adolescent avec un papa trop gentil :p
Nous sommes méchants endormis ! :D
J'avoue mon chat est un putain d'adolescent rebelle et moi je suis une maman trop gentille avec son fils (oui parce que j'ai beau être Tonton Gilles, je suis aussi la maman de mon chat). Mais au quotidien il me rend tellement bien ma douceur que je n'arrive pas à être dur avec lui. <3
RépondreSupprimerPour la testostérone, c'est beaucoup de broderie en fait... Il faut bien inventer voire mentir un peu dans une histoire, sinon elle risque d'être désespérément ennuyeuse. Surtout si on souhaite faire un blog qui parle en titre de "rêveries". :D
Mais je me plais toujours beaucoup à imaginer que mon chat se sente intimidé par vos ondes de mâles alpha, un peu comme un sort passif de héros dans Warcraft III qui éloignerait les créatures pas assez "alpha". :D
Mais tout cela est fantaisies de ma part :)