samedi 28 novembre 2015

365,24 jours plus tard...

[ndTontonGilles : En ce jour anniversaire de ce blog je vous propose, outre un petit bilan, un texte un peu plus léger, un peu moins littéraire et un peu plus direct. Voyez cela comme un dialogue entre le lecteur et votre serviteur.]

Voici déjà la fin de la première année des rêveries de Tonton Poil. Chers lecteurs, êtes-vous heureux ?

Que d'âneries visuelles et écrites avons-nous consenti à lire pour flatter votre égo hypertrophié, monsieur Gilles, tout de même !

Oui, il est vrai qu'au final c'est pas moins de 102 billets (en comptant ce dernier que vous lisez présentement) qui vous auront été infligés sans vergogne ni retenue, mes chers lecteurs.
Oh certes, au fil de cette année j'ai su trouver un rythme de parution régulier, un billet tous les quatre jours environ. Mais parfois je vous plains...

Oui, certes, comme cette fois-ci où vous avez voulu vous faire passer pour un loup-garou,  ou cette série de billets sur les légendes locales avec des neveux qui ne sont pas encore à l'état de projet. Ou encore ce fameux billet où vous vous prétendiez postier sexagénaire, amateur d'un certain journal satirique resté tristement depuis dans les annales.

C'est vrai que je ne manque point d'imagination quand il s'agit de raconter des histoires à dormir debout. Malheureusement, si le personnage du postier sexagénaire était un mythe, j'aurais aimé n'avoir jamais ressenti le besoin d'écrire, ce 7 janvier 2015.
Tout de même, grâce à l'intervention d'un lecteur (qui se reconnaîtra) sur son forum de course à pied préféré, ce funeste billet reste aujourd'hui encore un record de lectures ici-bas.

Moui, c'est à dire qu'il était écrit dans l'émotion du moment et qu'il participait d'un élan républicain général... Qui n'a pas duré. Personnellement j'ai bien aimé vos cinq premiers haïkus.

Il est vrai que les deux billets de cinq haïkus écrits à ce jour sont les deux suivants dans la liste des billets les plus lus. J'avoue que je ne m'attendais pas à un tel succès, même si tout est relatif, évidemment. Je vous remercie, chers lecteurs, pour leur avoir trouvé du charme. Curieusement, le billet concernant le Pont du Père Ubu les rattrape de près.

...Mais dites-moi, que nous préparez-vous pour l'année à suivre ? C'est l'occasion rêvée, non ?

Cela, seuls l'avenir et votre fidélité à ce blog vous apporteront la réponse... Toutefois, cette première année semble être un test concluant, aussi je me vois bien continuer encore, autant que possible, à ce rythme ! Vers l'infini et au-delà !

Nous nous disons donc à l'année prochaine ? Puisse votre blog fêter ses deux ans en Novembre 2016. Vous racontez certes des bêtises à longueur d'année, mais au moins sont-elles écrites dans un français soigné...

Oui, mes chers lecteurs. À l'année prochaine pour de nouvelles âneries écrites et visuelles. "Car rappelez-vous, ce sont des choses qui arrivent !", comme dirait l'autre...

mardi 24 novembre 2015

Le dernier battement...


Dans les ténèbres les plus sombres,
Là où se révèle notre part d'ombre,
Là où le plus profond des désespoirs
Se reflète dans le moindre des miroirs...

Dans ces ténèbres démoniaques
Se cache une parcelle de divinité.
À l'endroit où cesse ma traque
Quelque chose perce l'obscurité.

Un Soleil miniature dans les feuilles ?
Que nenni. Car cette belle couleur
Est celle qui sied aux dieux en deuil.
D'un seul fruit vient cette belle lueur.

Car oui, c'est au cœur des Enfers,
Au plus profond boyau sous terre,
Que se situe l'unique fruit défendu :
Dieu a ici son seul cœur suspendu.

Dernier lien de cette déité avec la vie,
Dernière relique de ce Saint Esprit,
Ses battements sont à présent bien lents.
Un jour très proche, viendra son temps.




La Normandie, si proche du paradis.
La Normandie, si proche de l'enfer.
Ici, où les péchés viennent se défaire.
Là, où la chaleur de Dieu s'est refroidie

Dans ces lieux touchés par la Grâce,
Apparaît la Victoire de Samothrace.
Dans ces lieux maudits par les démons,
Se tient le vaste trône de Mammon.

Et juste ici, sous mes si jeunes yeux,
La preuve qu'à présent démons et dieux
Ont conquis la terre de mes ancêtres,
Terre de pommiers, de chênes et hêtres.

Ô Normandie, tu es vraiment bénie...
Ô Normandie, nous sommes maudits...

Car... Parmi les ombres de ce théâtre,
De ce dieu le cœur a cessé de battre.

vendredi 20 novembre 2015

Pour qui sont ces sifflements qui serpentent sur ce blog ?


Quelques centaines de signes, syllabes et silences sous-entendus, ceci est ma recette pour synthétiser cent récits, versifiés ou de simples histoires, à peine des "short stories" comme le susurrent les anglo-saxons.
Saurais-je suspendre votre attention encore un instant à suivre mes incessants sifflements ? Juste plus de six secondes ? Serez-vous fascinés par cette signalisation en S, suspendue au-dessus de cet essai tout en assonances ? Suis-je stupide ! Il s'agit d'allitérations...
Nous ne sommes hélas pas au moment astrologique de la constellation du serpentaire, que je sache.
Cependant, je savoure cet exercice certainement difficile; c'est en ce jour mon centième "post", comme le skypent les jeunes de ma génération, quand ils s'amusent sur internet : réseaux sociaux depuis six ans, skyblogs jadis... Nous "postons" en effet pour la postérité, nous laissons une trace de nous sur le Réseau depuis notre adolescence. Nos rédactions ici, dans cet espace sans limites, nous disons d'elles qu'elles sont "nos posts". Nos parents, sexagénaires, s'adressaient des lettres entre deux absences. Conservaient leurs missives sentimentales dans de discrets coffres à secrets.
Hélas, les secrets sur papier s'abîment, pâlissent, voire s'effacent.
Certes, dans cet espace international d'interconnexions, des centaines, et plus, de centaines de milliards de signes binaires s'égarent, se font doucement oublier jusqu'à la disparition des index de Lycos et Altavista...
Excusez-moi, c'est une vaste plaisanterie de diplodocus : personne ne les considère sérieusement comme des sites de recherche décents... Il est certain aussi que Google ne sonne pas de la façon qui me siérait.

Est-ce possible ? Vous me suivez toujours ? Alors soit, je vous remercie de votre extrême mansuétude.
En récompense du sacrifice de votre patience, voici la réponse à la grande question : d'où me suis-je sauvé ? Dans quel asile de cinglés s'est installé un tel obsessionnel de l'allitération en S ?


Dans ce sacré Soleil, duquel je suis descendu. Exactement, tout comme Racine.

Pardonnez mon espièglerie. C'était nécessaire pour ce numéro cent... Ne pas essayer risquait de me rendre psycho...

lundi 16 novembre 2015

Au-delà des palais de la Réalité...


[ndTontonGilles : J'ai hésité à laisser paraître ce billet comme prévu ce 16 Novembre, compte tenu des événements de vendredi dernier. Mais après mûre réflexion, je pense que les circonstances réclament justement de rêver, rêver plus et rêver notamment de bienveillance... En ces jours troublés, revendiquer la bonté, sinon comme une force naturelle, au moins comme le seul espoir d'un avenir heureux... est probablement l'acte politique le plus sage -et le plus subversif- qui soit. Aussi je vous souhaite de bonnes rêveries sur ce blog...]


Les licornes existent. Je leur ai parlé.

C'était un après-midi de Novembre, un de ces après-midi courants à cette période de l'année; brumeux, gris, voire monochromatique.

Nous nous promenions dans la rue Wilson, à Alençon, mon père et moi, en vue de nous rendre à la Librairie du Passage, en centre-ville, commerce bien connu et pour ainsi dire la seule librairie viable des alentours. Soudain, un détail attira notre attention.

Une tête de licorne, encastrée dans le bas d'une façade de maison.
Détail cocasse, voire amusant. Pourtant, quelque chose dans le regard de cette décoration d'un autre âge m'interpelait.
Car en effet, d'où venait-elle ? Autour de nous personne ne semblait la voir, malgré le passage régulier des badauds.
Je crus bon de marmonner quelques paroles sacrées en Quenya, par prudence, mais... rien.

Supposant qu'il n'y avait donc aucun danger, que ceci était juste un de ces détails incongrus dans les vieilles villes, je m'approchai, mis mon reflex préféré sous tension, fis quelques réglages et appuyai sur le déclencheur...

Soudain, j'eus un voile noir et, tandis que ma conscience revenait, je m'égarai hors de la pensée et du temps. Les étoiles tournaient autour de moi, et chaque jour était aussi long qu'une existence sur la Terre. Mais il n'était pas temps pour moi de quitter ce plan hors de la réalité. Je fus projeté devant une présence, une présence en forme de licorne, et cette licorne était invisible, mais sa présence m'apparaissait comme rose.

Elle me fixa de ses yeux roses et invisibles et commença une très longue discussion entre nos deux esprits sur notre monde, ses origines, son Histoire, sa fin prochaine. J'étais à la fois terrifié et émerveillé. Terrifié car je percevais en une fraction de seconde toute la violence, toute la souffrance, toute la colère, toute la cupidité de notre espèce humaine, mais aussi émerveillé, car cette présence invisible de licorne rose me procurait un sentiment de félicité totale, et je sus alors que cette dernière ne nous abandonnerait pas, quoi que nous fassions.

Timidement je tentai d'approcher ma main vers "Elle", mais au moment où mes doigts frôlèrent son invisible crinière, je fus à nouveau empli d'un total voile noir.

Au loin, dans le noir, quelqu'un m'appelait.

J'ouvris les yeux.
Mon père se tenait au-dessus de moi. Il semblait passablement inquiet. Je lui souris... sourire qu'il me rendit.
Je me redressai lentement, un peu engourdi.




Que s'est-il passé, papa ?

Ben, tu as basculé en arrière en prenant une photo et tu as heurté le sol. Ça a fait un bruit terrible.
Tu... tu es sûr que ça va ? Tu as eu de la chance, tu n'es resté assommé que quelques secondes !


Oui... oui, ça va même très bien ! Je suis juste un peu fatigué... Cela te dérange-t-il si on abrège notre promenade ?

Tu ne veux pas qu'on aille aux urgences ? Ce serait plus prudent...

Non... Non. Je sens que rien n'est abîmé, et je n'ai même pas mal au crâne. Le sac de mon appareil aura amorti le choc de ma tête.

...Très bien, rentrons. Mais tu me tiens au courant ce soir si jamais... ?

Ne t'en fais pas, je te tiendrai au courant.



Alors que le soleil de 17h commençait à se coucher, je levai les yeux vers le lointain et murmurai...

Il est sage de voir la vie en rose quand nous ne sommes pas seuls...

Que veux-tu dire par là, Gilles ?


Rien... Rien de rationnel. Tu ne comprendrais pas... Je ne suis moi-même pas sûr de comprendre. C'est...Comme une présence invisible qui serait de couleur rose. Comme quelque chose que nous ne sommes pas faits pour comprendre.

Moi, je dis que tu t'es cogné la tête trop fort...

jeudi 12 novembre 2015

62, place Bonet...


- Commissaire ! Commissaire ! Excusez-moi, j'ai dû porter ma fille à l'école et... C'est le vélo de Julie Découvien ?

- Sans doute, lieutenant. Les plongeurs l'ont retrouvé il y a une heure. Il a séjourné un long moment sous l'eau, mais on a retrouvé sa besace de cuir avec sa carte d'identité, pas très loin de la carcasse...
Bon dieu, je ne sais pas ce qui va être le pire. Annoncer à la famille Découvien que leur fille est toujours introuvable ou leur annoncer qu'elle a été probablement victime d'un de ces tordus qui rôdent la nuit.

- Retour à la case départ, donc ?

- Oui, lieutenant Levallois. Retour à la case départ. Quand je pense qu'en un an, on a passé plus de temps à fouiller Champfrémont et ses alentours, à faire des battues, à interroger les voisins, qu'à trouver la moindre piste sérieuse... Et maintenant ça. Honnêtement, on aurait dû clore le dossier depuis longtemps. Mais que voulez-vous...

- Il y a toujours un espoir... Ce vélo nous révélera peut-être quelque chose... Et la besace aussi. On retrouvera le coupable. On sait maintenant que Julie s'est rendue à Alençon dans la nuit du 30 septembre 2014. Peut-être quelqu'un l'aura-t-il vue ?

- Mon pauvre Levallois. On remarque que c'est votre première affaire d'importance... Je vais vous dire comment ça va se passer, moi. Dès que les pigistes de l'Orne Hebdo et d'Ouest France auront eu vent de l'information et l'auront rapportée, il va y avoir une centaine de témoignages par jour à trier, et aucun de valable. Dans un an, on y sera encore.

- Vous êtes un peu défaitiste, là, commissaire...

- Défaitiste ? Non, je connais juste très bien cette ville. Passé minuit, il n'y a déjà plus grand monde à circuler sur les bords de Sarthe. Non, m'est avis qu'on retrouvera le corps de Julie à l'occasion de travaux. Le légiste conclura à un homicide, mais ne donnera pas d'informations susceptibles d'aider au vu de l'état dans lequel on le retrouvera.

- C'est bien ce que je disais, vous êtes défaitistes...

- Et vous, vous avez trop abusé des séries policières dans votre adolescence, Levallois ! En pratique, ce genre d'affaire est presque toujours classé sans suite. Pas de traces, pas de témoins. Et ça fait plus d'un an maintenant. Si on retrouve le coupable malgré tout, je vous offre le champagne et...



- Commissaire Delavenue ! Un mot sur ce que vous venez faire ici ? Le public a le droit de savoir ! Juste deux mots, venez !




- Vous voyez, Levallois, si un jour vous passez par l'école des commissaires, vous aurez l'immense plaisir de palabrer en bombant le torse sur l'avancée de vos enquêtes. Mais en attendant, vous allez me faire plaisir de clore ce dossier, fissa fissa.

- Mais... Et la famille ? Ils vont faire comment ?

- Écoutez, si vous avez une boule de cristal, c'est le moment de l'utiliser, lieutenant. Fermez le dossier et passez à autre chose ! Plus vous donnerez d'espoir à la famille Découvien, plus vous les ferez souffrir. C'est fini, vous comprenez ? Fini !

- ... À vos ordres, commissaire.



[ndTonton Gilles : Bien évidemment, cette histoire est purement fictive, les noms également. Ainsi toute correspondance avec des personnes ou faits réels est fortuite et en tout cas involontaire, etc, etc... Ceci était mon expérience de style polar.]

dimanche 8 novembre 2015

Le délicat Point de l'Araignée...



Une jeune épeire tissait sa toile
Au chaud, sur un vieux bout de voile.
Mangeant des moucherons égarés,
Promptement dans ses rets capturés.

La jeune Marthe, reine de ces murs
Y puisa l'idée d'un nouveau point.
De tous, le plus raffiné, le plus pur.
Rapidement, l'on venait de très loin
Pour admirer et acheter cette beauté,
Cette dentelle des gens distingués.

Dentelle des reines, reine des dentelles.
Hélas méconnue, pourtant des plus belles.

Mais qui se souvient du lourd secret
De Marthe, spoliatrice de l'araignée ?
La jeune épeire bientôt finit sa vie.
Marthe ne l'emporta pas au Paradis.





Car le savoir-faire de l'araignée
Jamais ne put être manié
Ni avec la même dextérité,
Ni avec la même complexité.

Les filles de l'épeire diadème
Héritèrent de son talent unique,
Cadeau d'une divinité biblique,
Dépassant feue leur mère même !

Tissant leurs dentelles hors de vue,
Tandis que les voleurs, toute honte bue,
Se rengorgeaient d'un savoir volé
Autour d'une fallue et d’œufs mollets.

Depuis cette honteuse spoliation,
Entre deux grandes expositions,
Derrière des tableaux de maître,
Entre deux poutres de vieux hêtre,

Se pratique dans le plus grand secret
L'art raffiné du Point de l'Araignée.

Mais plus jamais nous ne le verrons.
Les épeires prestement le détruiront,
Trahies par les nôtres qui les volions,
Qui les détruisions, qui les spolions.

Toutes Bénies par Dieu lui-même,
Portent en souvenir de cette histoire,
Délicatement tracé sur leur abdomen...

Un magnifique diadème.

mercredi 4 novembre 2015

La forêt ne nous aime pas !


Qu'on se le dise : la forêt, c'est très surfait. Surtout en automne.
D'abord, les forêts poussent rarement sur des terrains bien plats, bien nivelés. Non seulement elles ont le culot incroyable de forcer l'honnête promeneur à -horreur !- affronter des pentes parfois traîtresses, caillouteuses, non seulement les arbres eux-mêmes s'en mêlent et vont jusqu'à jouer à crocher le pied du badaud égaré en ces lieux hostiles à l'Homme, mais en plus !, oui en plus les forêts sont des endroits très humides.
Comprenez donc qu'été comme hiver, vous  y trouverez toujours une flaque, un ruisseau voire un marais qui n'attend que la première occasion venue pour salir votre magnifique pantalon acheté avec l'argent de votre dur labeur, vos belles chaussures italiennes et vos chaussettes de soie !

Tout de même, cher lecteur : s'il est impossible d'arpenter la forêt en tenue de ville, quelle suite d'avanies peut encore nous attendre ? La peste ? Le choléra ?

Eh bien, presque. Car la forêt est le lieu de résidences de créatures charmantes, comme l'aimable frelon, la sympathique tique (il n'y a pas d'écho), le chaleureux moustique, la délicate vipère et même le plus bel ami des promeneurs : le si courtois essaim de plombs de chasse.

Et vous pouvez toujours espérer vous rattraper sur la flore locale, vous en serez à vos frais ! Les amanites phalloïdes, amatrices de cuisson douces dans votre poêle, les ronces, câlinant délicatement la chair de vos mollets, les glands qui cherchent à vous fracasser le crâne, nos amis à tous les houx et leurs complices les magnifiques orties de bas-côté... Toute, oui toute la flore voudra elle aussi votre mort. Lente et douloureuse, si tant est que ce soit possible.

N'oublions évidemment pas le pire fléau du randonneur forestier : le classieux chauffard des sentiers et des chemins, qui nous prouve de plus qu'il n'est même pas besoin pour la forêt de déployer toute son énergie à nous emm...à nous ennuyer. L'être humain fait très bien lui-même le travail de Dame Nature quand il s'agit de malfaisance.




Aussi, évidemment, quand par miracle, vous tombez sur un chemin inoccupé par quelque force murphyique que ce soit, que le silence s'installe et que les arbres alentour révèlent leur magnifique panoplie de couleurs, paradant pour la dernière fois avant le prochain printemps...

...Il faut en profiter !

dimanche 1 novembre 2015