Il était seigneur itinérant dans sa demeure rayée,
Noble circonspect, d'une timidité légendaire.
Il était seigneur itinérant, parcourant la Terre,
Noble circonspect, mais ami de tout jardinier.
Il accompagnait la pluie, fêtait chaque automne.
Assoiffé de longs voyages, un noble audacieux.
Il accompagnait la pluie, mais devint alors vieux.
Assoiffé de longs voyages, mais son heure sonne.
Assoiffé de longs voyages, mais son heure sonne.
Il s'arrête enfin, les forces lui manquent à présent.
Il se retire seul, son château est maintenant clos.
Il s'arrête enfin, le sommeil l'envahit doucement.
Il se retire seul, son château est devenu caveau.
Il se retire seul, son château est maintenant clos.
Il s'arrête enfin, le sommeil l'envahit doucement.
Il se retire seul, son château est devenu caveau.
Mon ami entendit une dernière fois le vent souffler,
Mon ami sentit une dernière fois l'herbe bouger.
Seigneur du microcosmos, ami de tout jardinier,
Seigneur du microcosmos, en quête d'amitié...
Ne reste que sa demeure, rayée de noir et blanc.
Ne reste que sa demeure, exposée aux vents.
Puisse-t-il reposer en paix, ce noble circonspect.
Puisse-t-il reposer en paix, cet ami du jardinier.
Ne reste que sa demeure, exposée aux vents.
Puisse-t-il reposer en paix, ce noble circonspect.
Puisse-t-il reposer en paix, cet ami du jardinier.
Justice est rendue aux gastéropodes.
RépondreSupprimerJ'aime bien les escargotts.
RépondreSupprimerOups, désolé pour la coquille !
Blague à part, chouette poème, comme d'habitude !
Merci Solcarlus. Il était temps que justice soit rendue aux gastéropodes. :)
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