vendredi 1 juillet 2016

Ga Bu Zo Meu !


C'était il y a très, très, très longtemps. En ce temps-là, il y avait le ciel. A droite du ciel, il y avait la planète Shadok. Elle n'avait pas de forme spéciale, ou plutôt elle changeait de forme.

Cela ne vous rappelle-t-il rien ? Les moins de cinquante ans sont fort peu nombreux à connaître la référence d'une des séries les plus incorrectes du temps de l'ORTF. Les Shadoks. Des bêtes ressemblant à des oiseaux, avec un bec, des longues pattes et des ailes ridiculement minuscules, au caractère bien trempé et au QI déficient (pour ne pas dire que les Shadoks étaient méchants et idiots).

Mais si ! Vous le savez bien ! Ces créatures dont certaines maximes sont entrées dans la légende, comme : Dans la marine, on ne fait pas grand chose, mais on le fait de bonne heure !
Ou encore : Mieux vaut pomper alors qu'il ne se passe rien plutôt que risquer que quelque chose de plus grave se produise en ne pompant pas !

Oui. Vous les voyez, à présent ? Ce dessin animé dont le narrateur n'était personne d'autre que Claude Piéplu !
Peut-être voyez-vous à présent le lien avec la photo de ce billet ?
Car non, les Shadoks ne sont pas morts. Ils ont survécu à leur créateur.

Quelque part entre les dimensions, un trou de ver (ou pont d'Einstein-Rosen pour les intimes) est apparu entre la planète Shadok et notre bonne ville d'Alençon. Voyez-en ces œufs. Ils sont la preuve de leur ultime survie. Quiconque errerait aux Promenades un jour d'été constaterait l'implacable réalité; il s'agit bien d’œufs blindés, typiques des Shadoks, et non (osons fabuler) d'une quelconque exposition d'art contemporain !




Que nenni vous dis-je !  Il s'agit d’œufs de Shadok !
N'avez-vous donc aucun sens de la poésie ?

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