lundi 4 juillet 2016
La beauté du Petit Monde...
L'abeille, le frelon, le bourdon... Tels sont les hyménoptères que je me suis surpris à photographier un beau jour de juin.
Étonnant en effet, pour celui qui, comme beaucoup, craint de manière totalement irrationnelle la piqûre de ces paisibles arthropodes.
Car oui, le frelon européen lui-même (pourtant bien plus agressif que le frelon asiatique) peut se laisser photographier sans broncher.
Les hyménoptères (ainsi que certains diptères -certaines mouches- adeptes du déguisement) souffrent tout particulièrement d'une mauvaise réputation, même à l'aune de la réputation des insectes, pourtant déjà peu reluisante.
Les insectes seraient sales, dégoûtants, ils grouilleraient et attaqueraient l'honnête campeur et son repas...
S'il est vrai que les insectes ne sont guère les animaux les plus subtils de la planète, ils n'en sont pour autant pas si stupides qu'on le croit. Observez les ruches des abeilles, les nids de frelon, les termitières... Observez les amphores de la guêpe potière, la subtile organisation des fourmilières...
Il y a du génie dans le monde des insectes, ce génie si particulier qu'on appelle "évolution naturelle" et qui, depuis des millions et des millions d'années, fait de ce microcosmos un univers à part entière.
Peut-être vous aussi, craignez les insectes, peut-être même craignez-vous tout particulièrement les insectes volants... C'est certes une peur irrationnelle, mais nous ne choisissons pas nos frayeurs.
Toutefois, prenez un instant pour observer un bourdon, une abeille, une cétoine dorée ou même un frelon posé sur une fleur. Et vous verrez que même ce petit monde si "grouillant", si "sale" et si "dégoûtant" est capable de beauté voire d'une certaine forme de naïveté.
Et si vous avez vraiment trop peur, essayez de mettre un appareil photo entre vous et l'insecte susnommé. Peut-être verrez-vous ainsi les insectes d'un autre œil. Intéressez-vous au monde insectoïde, demandez à plus savant que vous de vous enseigner la différence entre tels et tels insectes... Car la connaissance est le premier pas vers la compréhension et, peut-être, vers la victoire contre cette peur si irrationnelle et si préjudiciable, cette peur d'une nature certes sauvage et indisciplinée, mais absolument pas malveillante... Bien au contraire !
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Et ça va encore plus loin... la peur de l'insecte, c'est la peur de l'autre. Connaître c'est cesser de craindre.
RépondreSupprimerLa peur de l'autre ? je ne sais.....ce qui est sûr, c'est ma peur irrationnelle de ces insectes !!
RépondreSupprimerLa peur de l'autre peut-être pas, mais déjà la peur de ce qui est autre, inhabituel, à qui on ne s'identifie pas. Et là on place le curseur selon notre caractère et notre éducation. Quelqu'un qui voit en n'importe quel humain un cousin certes éloigné sera facilement tolérant sans pour autant exclure qu'il puisse avoir peur des bêtes à six et huit pattes.
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