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mardi 4 avril 2017
De l'art de dire n'importe quoi...
Il existe de nombreuses façons d'écrire, de nombreux styles littéraires. Il existe encore plus de mots et de formules au sein de chaque langue, et encore plus de combinaisons entre ces différentes briques élémentaires qui forment notre discours.
Pour comprendre ses pairs, l'adoption d'un langage commun est une nécessité; langage commun non seulement au niveau de la langue employée (le français, l'anglais, l'allemand, etc...) mais aussi au niveau des références culturelles et syntaxiques.
Ainsi, le texte présenté il y a trois jours est un parfait exemple de ce qui nous emmène parfois sur les terrains glissants de la pseudo-science : par absence de connaissances précises dans les domaines de la science, je suis à peu près certain que ce texte parut extrêmement compliqué et abscons à la plupart des non-initiés au langage scientifique, et pour cause : il l'est.
Plus encore que compliqué, il est absurde.
Plus encore qu'abscons, il est insensé.
Vers où cela nous mène-t-il ? Vers la question de l'esprit critique. Si ce précédent texte n'a probablement laissé rapidement aucun doute sur sa nature parodique, il n'en va pas toujours de même pour d'autres textes non-parodiques au contenu tout aussi douteux.
La physique quantique est un cas typique de domaine de connaissance dans lequel les poètes de l'ésotérisme le plus débridé se permettent de jouer à la cartomancie linguistique, construisant des textes creux et insensés dans lesquels pourtant leurs adeptes iront piocher un semblant de profondeur et d'intelligibilité, comme si eux seuls pouvaient comprendre ce que disait leur gourou.
La vérité est tout autre : face à un texte que nul ne comprend, le seul réflexe de l'esprit humain est de supposer, imaginer, faire l'hypothèse d'un sens à partir de ce qu'il comprend, fût-ce quelques bribes de mots.
Face à un discours abscons, qu'il emprunte des termes de politique, d'économie, de sciences humaines, de sciences dures ou de tout domaine au langage spécialisé, demandez des explications.
Il n'y a aucune honte à demander des précisions à un orateur ou un rédacteur; bien souvent celui-ci vous répondra aimablement et vous aidera à y voir plus clair. Dans le cas où vous n'êtes pas plus avancé après vous être cultivé.... C'est mauvais signe.
N'oubliez jamais cette maxime simple, maxime qui devrait nous accompagner constamment dans nos vies :
Ce qui se conçoit aisément s'explique simplement.
Autrement dit : ne vous fiez pas à tous ces individus qui vous noient sous un langage technique; s'ils savent de quoi ils parlent, ils peuvent l'exprimer avec des mots simples.
Ce qui se conçoit aisément s'explique simplement...
samedi 1 avril 2017
De la théorie de la gravitation quantique à boucles en tant que post-réalisme de l'herméneutique allopathique...
Depuis Paul Dirac et ses théories autour de la variation des flux non-baryoniques autour des nucléons primordiaux, il est acquis qu'en physique des quantas, la gravitation se résume à un mouvement essentialiste vers la place du non-littéral nucléaire tel que mis en évidence par Döbereiner, celui-là même qui, au début du XIXe siècle démontra la vacuité électronique des gaz nobles, tels que le radon ou le xénon, et permit, un siècle plus tard l'émergence de la gravitation quantique à boucles.
De fait, la gravitation quantique à boucle pose d'emblée un problème d'ordre phénoménologique; en effet si la gravitation est un spin inverse de celui de l'atome primordial, alors se pose la question : d'où proviennent les hadrons lourds de type bottom et down ? En effet, ces derniers ont la caractéristique remarquable d'être des particules élémentaires composites; un mélange de quarks up et quarks truth auxquels se rajoute l'énergie d'un photon de masse non-nulle. Comment donc supposer que la réification de ces quarks se fasse d'un point de vue post-relativiste ? Cela nécessiterait en fait une quantité d'énergie qu'on ne retrouve guère ailleurs qu'au cœur des pulsars les plus énergétiques.
A cette remarque, Bohr avait rétorqué qu'il était impensable qu'une condition métapsychique du positron l'empêche de gagner en saveur ni de rétablir son spin, sous la condition nécessaire d'avoir préalablement été bombardé de neutrinos à haute gravité.
Son ami Rutherford abonda longtemps dans son sens, mais y apporta une subtilité qui risquerait bien de compromettre la logique pataphysique de sa conception du quantum initial.
En effet, d'après Rutherford, - découvreur de l'existence du noyau de l'atome - la constitution du graviton empêche purement et simplement les neutrinos à haute gravité de traverser le positron sans en affecter sa saveur, ce qui était pourtant la condition à ce que le positron ne redevienne pas matière pure et disparaisse dans ce qu'on est obligé d'appeler un fluide rhéoépaississant quantique.
Où tout cela nous mène-t-il ? Tout simplement vers une reconsidération empirique de la médecine allopathique. En effet, cette dernière ayant toujours privilégié les hypothèses d'une physique non-linéaire et d'une chimie à composante pré-dialectique, ce qui semble aujourd'hui balayé par les expériences de vibrations négatives des hadrons lourds down, enfin menées par le professeur Fritzsch le mois dernier, après de longues décennies d'incertitude, nous ne pouvons enfin plus ignorer l'existence d'une épistémologie dialectique, qui reste encore à construire.
En résulterait donc une médecine post-scientifique qui transgresserait les clivages et les dogmatismes à la fois des tenants du mesmérisme animal et de la science conventionnelle; de quoi remettre, certes, en cause un nombre important de vérités tenues pour acquises à notre époque de troubles métaphysiques. Car oui, si les vibrations quantiques se déroulent dorénavant à échelle macroscopique, il y a fort à parier que les résonances Schumann s'intensifient, passant au-delà de 13 Hertz, ce qui nous amènerait à la porte d'une conscience heptadimensionnelle, dernière étape avant la compréhension des treize dimensions spirituelles, celles-là mêmes que les enfants indigos manipulent avec tant d'insouciance malgré leur jeune âge.
En bref et pour conclure, l'étude de la parapsychologie post-vérité ne fait que débuter...
Ce billet est un hommage au Lutin et à la Mutine d'Écouves, en ce 1er Avril. Vous pourrez voir sa contribution à ce passionnant débat sur la physique quantique sur son blog...
A suivre...
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