lundi 20 novembre 2017

Erable de Proust...


Certaines photos ne sont pas seulement d'excellents souvenirs, mais aussi des défis éternels...

L'an dernier, un 11 novembre, un dimanche pluvieux, j'avais fait quelques-unes parmi mes meilleures photos à ce jour, armé de mon chouette 50mm et de mon reflex, en contemplant un érable japonais, sis à la Roseraie du parc des Promenades. Le rouge de ses feuilles et le dénuement de ses branches après un méchant coup de vent et l'arrivée des jours du Froid m'avaient inspiré une série d'images en blanc, rouge et noir, ressemblant beaucoup à une esthétique d'estampe japonaise.


Me revoilà, un an et quatre jours plus tard, à la même Roseraie du même parc, devant le même érable japonais, armé de mon objectif à tout faire et du même reflex. R.G. m'avait parlé de cet érable quelques jours auparavant, exhibant une magnifique photo composée avec l'érable et un banc situé quelques mètres plus loin sur le chemin de promenade.

J'eus beau tenter une vaine copie de son image, je savais pertinemment qu'il n'était pas question de le plagier; nos styles photographiques sont bien trop différents, et la lumière n'est clairement pas la même. Un ciel d'un gris uniforme surplombe l'érable. D'innombrables feuilles d'un rouge pétant chargent encore ses branches.
Mes réglages sont font à l'instinct. Ce sont exactement les mêmes réglages pour une météo exactement identique à celle de l'an passé.
Je commence ma nouvelle série.


Finalement, il n'y a pas cinquante façons de prendre cet érable. C'est au grand angle que cela marchera le mieux.


Cet érable est bien parti pour être ma madeleine de Proust photographique...

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