mardi 12 septembre 2017

Dix-huit !


Les tags...

Alençon n'est pas vraiment un musée à ciel ouvert en ce qui concerne le graffiti, le tag et l'art urbain.
Nous possédons toutefois quelques auteurs de tags récurrents. Ils ne font cependant pas l'ordinaire des tags urbains de la commune.
Le passage des artistes comme le dessous du pont ferroviaire de la fuie des vignes sont, à l'aune de l'art urbain local, de splendides exceptions notables.

Bien souvent donc, comme un peu partout, les graffitis représentent davantage une pollution visuelle et une dégradation volontaire d'un mobilier urbain qui n'avait pas spécialement besoin qu'on l'enfonce.
D'un autre côté, j'ai toujours plus ou moins pensé que le tag, le graffiti était un moindre mal lorsque pratiqué sur les supports les plus glauques de la ville ; poubelles isolées de la fuie, bancs brûlés par de véritables sagouins, murs de friches industrielles ou commerciales, et j'en passe, ont l'avantage d'ainsi davantage attirer l'oeil du passant et de rendre compte de la lente dégradation de certains équipements urbains.

C'est ainsi qu'alors que R.G. et moi remontions sur le centre-ville depuis le Parc Gustave Courbet, un graffiti attire notre attention.
Les toilettes publiques du parc sont ouvertes et ornées d'un gigantesque dix-huit noir tracé sans aucune forme d'application. Un rayon de soleil perce entre deux nuages, éclairant le mur taggé au point de rendre cette dégradation visuelle presque... intéressante ?

R.G. et moi en convenons...


Il me faudra la poster pour le premier janvier 2018 !

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